Entre convivialité et histoire, la Pause café a tiré les rois. Devant une salle comble, Louis Dalery a raconté l’histoire des trois rois mages, Balthazar, Gaspard et Melchior. Puis ce fut les origines de la galette, mot issu d’un brassage gaélique et gaulois. Dans la Rome Antique les fêtes dites saturnales étaient une pratique coutumière d’inversion des rôles entre le Maître et le serviteur. On élisait pour un jour le “roi du désordre“ par une galette partagée entre toutes les convives. Le plus jeune se plaçait sous la table et invitait la personne désignée à tirer une part d’où l’expression “tirer les rois“. A la révolution on ne prononce plus le mot “roi“. La galette est baptisée « galette de l’égalité, des sans-culotte ou galette républicaine ». Cette dernière est ainsi désignée dans les services de l’Etat actuel car en ce sens elle ne porte pas de fève. Enfin la frangipane revient à Marie de Médicis qui lors d’un voyage en Italie se fit remettre une recette à base de pâte d’amandes, confectionnée par un pâtissier local prénommé Frangipani, descendant d’une famille de bienfaiteurs dont le nom signifiait partager le pain. A la cour des rois on partageait la galette dite “ Grâce et gentillesse“ pour élire la reine d’un jour qui ne satisfaisait pas toujours le roi. C’est Louis XIV qui abolit cette tradition, en raison des dérives qu’elle engendrait. Quant à la fève, elle remonte à l’antiquité où l’on cuisait une purée à base d’une légumineuse (la fève) qui remplaçait notre pomme de terre et dont la cuisson difficile conduisait à extraire les morceaux qui n’étaient pas cuits. A la pause-café on apprend toujours quelque chose. Posez vos questions, venez vous enrichir.
Prochainement initiation à l’imitation parchemin.