Suite à la publication d’un communiqué de presse par la société Praxyval où sont utilisées les expressions « diabolisation du projet », « assassinat industriel », « mensonge » et « obligation de licencier », la municipalité de Givry entend réagir :
- Si l’autorisation d’exploiter le centre de traitement de déchets industriels et ménagers dangereux a été suspendue par le Tribunal, c’est au motif que le dossier de l’exploitant était insuffisant et imprécis sur des points cruciaux ;
- La responsabilité de cette situation incombe totalement, depuis le début, à la société Praxyval et son consortium de sociétés industrielles actionnaires toutes partie prenante au projet. Praxyval a fait un choix industriel risqué essentiellement basé sur la recherche du profit en refusant d’entendre l’expression de la démocratie citoyenne. Il ne peut rendre la municipalité responsable de la situation actuelle ;
- Il est particulièrement indécent de parler de licenciements avant même que la société Praxyval et ses actionnaires aient proposé des reclassements aux salariés tant dans le groupe Bourgogne Recyclage que dans les autres sociétés partie prenante au projet ;
- La municipalité de Givry rappelle que son seul objectif est d’assurer la protection de la santé des Givrotins et de défendre l’économie locale très largement tributaire de la vigne et du tourisme. En effet, il est de son devoir de tenir compte des 400 emplois qui dépendent directement ou indirectement du vin et du tourisme.
Daniel Villeret, Maire de Givry