Fraude ou pas, comment je sais ?
Les messages non sollicités (spams) ou les canulars (hoax) sont, le plus souvent, rédigés en anglais. Ce n'est pas le cas pour ce message-ci. Alors il faut vérifier l'orthographe, le bon français : souvent il suffit de vérifier que les accents ont été omis. Encore une fois, le message frauduleux ci-dessus est correctement rédigé. Il faut donc se pencher sur la véracité de l'information.
J'avais envie d'y croire, qu'est-ce qui doit m'interpeller ?
Le premier réflexe sera d'éviter la naïveté : vous avez gagné ou on vous rend de l'argent ? n'y croyez-pas du premier coup. Vous recevez un message des impôts sur votre boîte professionnelle alors que vous télédéclarez sur une adresse personnelle : vous admettrez que ce n'est pas logique... Il y a un lien noté "cliquez ici", un vrai courrier des impôts aurait mentionné l'adresse http://www.impots.gouv.fr/, histoire d'en faire la promotion en même temps. Ce genre de détail simple doit vous interpeller. Et l'on pourrait encore mentionner l'heure d'envoi, pourquoi la nuit si le courrier est personnalisé, avec une somme donnée...
Sûrs à 100%
Si vous avez reçu ce mail, il y a des chances que vous ne soyez pas le premier et que le site victime, ici celui de la direction des impôts, en ait eu vent. Pour vérifier rapidement qu'il s'agissait bien d'un courrier frauduleux, il suffit de se rendre sur http://www.impots.gouv.fr/ et d'y lire, dès la page d'accueil "Avertissement : La direction générale des finances publiques vous informe de l’existence de courriers électroniques frauduleux et vous recommande quelques consignes de sécurité."
Les consignes de sécurité
Si vous avez reçu un courrier de ce type, il est recommandé :
• de ne pas y répondre,
• de transmettre le courrier à votre centre des finances publiques (centre des impôts, service des impôts des particuliers ou trésorerie) afin d’appuyer l’action judiciaire que la direction générale des finances publiques entend engager,
• puis de supprimer ce message de votre boîte aux lettres électronique.
Voir le message d'avertissement complet de la direction générale des finances publiques.