Salle des fêtes, le 4 avril 2011 - Près de 60 personnes ont assisté à la réunion publique municipale. Les élus en charge des diverses politiques municipales ont présenté le bilan 2010 et les actions et autres projets prévus pour 2011.
Nous vous proposons ici une synthèse des questions-réponses qui ont suivi ces présentations formelles.
Public : Avant, il y avait quatre pressoirs fleuris. Maintenant il n’y en a plus qu’un seul. Pourquoi avoir démonté et démoli ces pressoirs sans en avoir parlé avec les donateurs ou avec la population.
Elus : La municipalité a pris la décision de démonter ces pressoirs parce qu’ils étaient en très mauvais état et qu’ils menaçaient de s’effondrer. Nous regrettons la vitesse d’exécution de cette décision qui a empêché tout dialogue avec la population concernée. Seuls, deux pressoirs ont ainsi été démontés.
Public : Mes enfants vont à l’école de Varanges. Pourquoi ne pourraient-ils pas prendre le bus ? Avez-vous pris contact avec l’école de Varanges à ce sujet ?
Elus : Le service de bus s’adresse aux écoles du public. Il suppose un accompagnement des élèves par des employés municipaux et un transfert de responsabilité des écoles vers la municipalité. L’école de Varanges n’a pas été consultée à ce sujet.
A terme le ramassage scolaire sera pris en charge par le Grand Chalon qui est la seule collectivité territoriale ayant la compétence transport.
Public : Pourquoi tolérer encore les tags racistes, visibles en particulier sur les murs du local EDF dans le secteur des écoles.
Elus : Il est de la responsabilité d’EDF de faire disparaître totalement ces tags qui n’ont pu être qu’estompés. EDF emploie des personnes condamnées à une peine de travail d’intérêt général pour traiter ce genre de problèmes.
Public : A propos du restaurant scolaire... Pourquoi n’aurait-il pas été possible de mettre aux normes la restauration du collège pour servir le nombre de repas dont les écoles de Givry avaient besoin ?
Elus : Le département n’a pas souhaité s’engager dans cette opération a cause d’une situation financière délicate (il n’y a pas que le problème des dotations, il y a aussi les droits de mutation, ….). D’autre part, il n’était pas possible pour la commune de financer une partie de la dépense correspondant à une structure du Conseil général. Enfin, la situation de la restauration scolaire à Givry est complexe et mal aisée dans la mesure où nous devons gérer quatre salles de restauration scolaire, dans des locaux exigus qui ne permettent pas les mises aux normes exigées par la réglementation et l’installation des équipements nécessaires tels qu’armoire froide et four de remise en température.
Public : Pourquoi ne pas conserver le restaurant de la maternelle ?
Elus : Le restaurant de l’école maternelle est saturé. Les enfants de la maternelle déjeunent actuellement dans deux salles différentes : une dans l’école pour les plus petits et l’autre dans le centre de loisirs pour les plus grands. Dans le futur, ils déjeuneront avec les enfants du primaire, dans un espace délimité, dans le nouveau restaurant.
Public : Que devient le projet de réaménagement de la cour de l’école élémentaire ?
Elus : Ce projet est différé d’un an. Le projet étudié prévoyait un investissement de 340 000 € TTC qui nous a paru une somme élevée pour un tel projet.
Public : Entretien des chemins ruraux : il faudrait amener des matériaux car les chemins s’enfoncent.
Elus : Les chemins sont nivelés pour gommer les ornières. Dans le même temps, ils sont rechargés en tout venant et cylindré. Il nous semble que c’est une bonne solution.
Public : Pourquoi une piste cyclable rue de Mortières à l’emplacement des surfaces enherbées ? Ce sera dangereux avec la sortie des véhicules des propriétés riveraines.
Elus : La piste cyclable se construira sur trois ans. Pour la première année, elle reliera la rue de Sauges à la rue aux Loups et à terme, elle ira jusqu’à la rue de la Planchette. Elle utilisera un seul accotement de la rue tandis que l’autre côté sera réservé aux piétons. Elle permettra d’isoler les cyclistes de la circulation et donc d’améliorer leur sécurité. Effectivement, les riverains devront faire attention en sortant de leur propriété.
Public : Pourquoi avoir souligné le passage d’enfants de l’école de Poncey vers l’école privée de Varanges ?
Elus : Notre propos n’était que statistique. Il s’agissait simplement de constatations. D’ailleurs, certains enfants sont allés ailleurs que dans les écoles de Givry, qu'elles soient publiques ou privées.
Public : Pourquoi inciter à ce point la population à venir s’installer à Givry ?
Elus : Il n’y a pas à proprement parler d’incitation. Simplement la demande existe. Des conjoints travaillent dans des lieux distants, l’un à Chalon, l’autre au Creusot. Il s’ensuit une demande pour habiter à Givry et on peut observer la même situation dans les communes voisines.
Public : Pourquoi vouloir développer le logement social ? Pourquoi paierions-nous pour les autres ?
Elus : Il ne s’agit pas de payer pour les autres mais de favoriser l’émergence d’habitats correspondant à l’évolution sociétale et sociale des foyers. Il y a de plus en plus de foyers monoparentaux qui souhaitent habiter des logements plus petits. L’offre actuelle est mal adaptée. L’opération d’OPAH conduite sur notre territoire répond à cette préoccupation en aidant à la remise dans le circuit de logements anciens.
Public : Que devient le projet de la Croix Vernier ?
Elus : Suite à la présentation du projet en 2010 et à la procédure de consultation, il n’y a rien eu d’entrepris. Cette question sera abordée à nouveau avec la finalisation du PLU qui doit aboutir dans le milieu de l’année. Les décisions prises pour le PLU à l’issue de la concertation en cours pourront influencer le dimensionnement du projet.
Public : Le projet de la Croix Vernier ne constituerait-elle pas une zone habitée trop proche de Praxyval ? Ne faudrait-il pas attendre la fin de l’affaire Praxyval avant d’entreprendre quoi que ce soit à la Croix Vernier ?
Elus : Le PLU actuel dispose de zones constructibles encore plus proches de Praxyval que ne l’est la Croix Vernier. Nous sommes confiants sur le devenir de Praxyval à Givry : Praxyval ne démarrera jamais. Notre dernier mémoire est particulièrement solide et convaincant.
Public : Comment la municipalité analyse-t-elle le résultat des dernières élections ?
Elus : Il n’est pas dans notre rôle d’élus municipaux de commenter publiquement des résultats d’élections cantonales.
Public : Qu’est-ce que la municipalité a appris avec l’étude sur la chaudière à bois qui a coûté dans les 7000 € ?
Elus : Il nous a semblé utile de commanditer une telle étude, pour un projet dont le montant est évalué à plus d’un million d’€. L’étude nous a montré que l’installation d’une telle chaudière est réalisable dans le périmètre des écoles. La chaudière serait installée au dos de la salle des fêtes. Elle pourrait alimenter les écoles, les bâtiments publics alentours et le collège. Cependant l’opération ne se révèlerait rentable que si le gaz augmente de 50% dans les dix années à venir.
A noter que la commune de Rully a commandé le même type d’étude.
Public : La forêt de Givry serait-elle un atout pour une telle installation ?
Elus : Oui, la forêt de Givry pourrait contribuer à la fourniture du bois. Pour ce qui est du degré d’humidité du bois, c’est un faux débat. Il existe divers types de chaudières capables de fonctionner quelque soit l’humidité du bois.
Public : Qu’est-il prévu pour l’utilisation d’ordinateurs par les enfants à l’école maternelle ?
Elus : L’installation d’ordinateurs et l’utilisation de l’informatique à l’école maternelle se fera si le projet pédagogique de l’école Léocadie Czyz le prévoit.
La réunion s’est terminée par un appel à participer à la réunion sur le projet du Grand Chalon qui aura lieu le 28 avril à la salle des fêtes à 18 h 30. C’est l’exécutif du Grand Chalon qui viendra présenter le projet.