jeudi 14 juillet 2011

Deux familles givrotines reçoivent la médaille de la Famille française

Daniel Villeret remet la médaille de bronze à Madame Leclerc.
Salle des mariages, le 14 juillet à 11 h - Daniel Villeret, Maire de Givry a remis la médaille de bronze de la Famille française à la famille Thiery-Leclerc pour ses cinq enfants et la médaille d'argent à la famille Chavet pour ses six enfants.

Discours prononcé par Monsieur le Maire :

Madame Chavet, décorée de la médaille d'argent.
La médaille de la Famille Française a été créée par décret du 26 mai 1920, peu après la fin de la Grande Guerre, pour honorer les mères françaises ayant élevé dignement plusieurs enfants. C’était aussi pour encourager les femmes à faire des enfants. Cette première guerre mondiale avait fait tant et tant de morts, il fallait repeupler le pays.

La famille Chavet et ses six enfants et les représentants
 de la  famille Thiery-Leclerc
Nous sommes bien loin de cette époque. La famille s’est déclinée en de nombreuses façons d’être. Elle a évolué, elle s’est adaptée à nos modes de vie actuels, elle a pris des noms différents, de traditionnelle, elle est devenue parfois famille éclatée, de plus en plus souvent famille mono parentale ou famille recomposée… En dehors de ces évolutions, de ces adaptations, elle reste, ici en France, la cellule indispensable à notre société. C’est une communauté de vie et une communauté d’accueil. C’est une communauté pour la transmission de la vie. On y accueille la naissance de ses propres enfants, on en accueille quelques fois d’autres. Nos enfants, les enfants, ont besoin d’une famille pour les aider à grandir, pour les protéger, les guider, développer leurs talents, en faire tout simplement des adultes responsables.


La famille est la cellule de base de notre société. Elle est le lieu où se forme le futur adulte, le futur citoyen, où la vie s’apprend, où les enfants apprennent le sens des responsabilités, le respect des personnes quelles qu’elles soient. C'est le lieu où ils apprennent l'attention aux autres, la notion de service, le respect du bien commun. La famille c’est ce contenant plein d’amour, où les grands parents peuvent transmettre, et la transmission est indispensable à l’histoire de la famille, de la ville, de notre pays. La transmission donne des racines, un arbre pousserait-il sans racine ? Ces racines permettent de relier hier à demain. Nos enfants grandiraient-ils sans racine ?


En 2011, à chaque couple d’inventer sa famille.

Madame et Monsieur THIERRY, la vôtre est simplement une famille, une belle famille. Vous les parents, Bénédicte et Eric vous avez accueillis successivement Damien, Thibaut, Clément et Benjamin, jumeaux, Maud.

Madame et Monsieur CHAVET, la vôtre est aussi tout simplement une famille, une grande famille, une belle famille. Vous les parents, Laurence et Thierry vous avez accueillis Valentin, Alexis, Lucas, Nathan, Matis et Quentin.

Dans vos familles respectives, nous ressentons l’amour qui y circule et cela semble perdurer à travers les générations. Vous donnez les uns et les autres l’image de familles calmes, tranquilles, discrètes et courageuses.

La famille c’est en quelque sorte une mini société. Où pourraient donc s’appliquer mieux qu’ici les valeurs de la République ? Liberté, égalité, fraternité.

Liberté : c’est dans la famille qu’on apprend qu’on peut être libre, mais qu’on ne peut pas être libre sans respecter les autres, sans respecter ses grands parents, ses parents, sa femme, son mari, ses enfants, ses frères et sœurs.

Egalité : C’est dans la famille qu’on apprend que le plus petit, le plus fragile est au moins égal au plus grand, au plus fort, que le moins dégourdi et le plus malin méritent autant d’attention.

Fraternité : c’est bien là qu’est l’origine du mot frère ou sœur, et là vous êtes bien lotis. Pour vivre la fraternité, il faut de l’amour, amour qui s’installe tout doucement mais bien surement avec tous les événements petits ou grands qui se vivent dans la famille et qui lui permette de se souder.

La famille est enfin ce creuset où l'on se ressource, d’une vie parfois difficile, d’un travail parfois pénible ou stressant, d’ennuis petits ou grands que la vie vous balance immanquablement. C’est le lieu idéal pour apprendre la vie, l’amour et le partage.